Le Bureau du Surintendant des institutions financières (BSIF) a rendu une décision importante concernant les fonds à intérêts élevés vendu sous forme de fonds communs et de FNB. À partir du 31 janvier 2024, ils devront avoir un facteur de liquidité de 100% ce qui n’était pas le cas.
Nous avons fait le suivi avec les différents fournisseurs de comptes à intérêt élevé que nous utilisons et nous avons eu comme information qu’il faut prévoir une baisse des rendements allant de 0.5% à 0.75% d’ici la fin janvier. Cette baisse va être progressive et elle a déjà commencé. Les taux sont à présents rendu à 4.88% net (en date du 01/12/2023).
Si vous en avez et que vous avez une vision long terme avec cette argent, le moment est venu de penser à la rediriger vers d’autres produits. Cela peut être des fonds d’obligations courts termes, des fonds d’obligations ou encore des produits équilibrés. N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes dans cette situation et nous validerons avec vous la meilleure stratégie à adopter.
Nous tenons à féliciter Véronique qui a complété avec succès la formation pour devenir conseillère en sécurité financière. Elle suis actuellement son stage et elle va le compléter d’ici le mois de février 2024.
Elle sera en mesure dans le futur de répondre à vos questions sur vos assurances et d’analyser vos besoins en assurances.
Le mois de novembre aura connu un fort rebond après un mois de septembre et d’octobre négatif.
Tout à commencer avec l’ouverture de la banque centrale américaine (FED) concerant la fin des hausses de taux le 1er novembre. Pour la première fois, la FED laisse sous entendre que les hausses de taux sont finis et que nous allons avoir une période de stabilité dans les taux.
À la mi-novembre, les chiffres d’inflations ont été très bons, confirmant la baisse observé depuis septembre et l’atteinte des objectifs de 2023 en avance. Il faut toute fois rester prudent, il serait possible de voir l’inflation remonter durant le mois de décembre avec les dépenses de Noël.
Notons aussi la baisse du pétrole alors que l’on craignait une envolé du cour à la suite du conflit en Israël. C’est l’inverse qui se produit avec des stocks plus élevés que prévues et ceux, malgré une réduction de la production de baril de pétrole.
Les marchés boursiers et obligataires se redressent, les investisseurs accueillant favorablement le ralentissement de l’inflation.
La majorité des principaux indices ont terminé la semaine en hausse, l’indice S&P 500 et le Nasdaq Composite ayant enregistré jeudi leur meilleure progression mensuelle (8,9 % et 10,7 %, respectivement) depuis juillet 2020. La baisse des rendements des bons du Trésor a semblé continuer à stimuler le sentiment, et un indice général du marché obligataire a enregistré sa meilleure progression mensuelle depuis 1985.
La semaine a apporté quelques bonnes nouvelles sur le front de l’inflation. Jeudi, le département du commerce a indiqué que l’indicateur d’inflation préféré de la Réserve fédérale, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), a augmenté de 0,2 % en octobre, ce qui représente un ralentissement par rapport à septembre. L’augmentation en glissement annuel a ainsi été ramenée à 3,5 %, ce qui reste bien supérieur à l’objectif de 2 % fixé par la Fed, mais constitue le niveau le plus bas depuis avril 2021. Au cours des six derniers mois, l’indice PCE de base a progressé encore plus lentement, à un taux annualisé de 2,5 %.
L’indice composite TSX a terminé en hausse de 1 % à 20 452 vendredi, un niveau inégalé depuis septembre, après avoir enregistré sa plus forte progression mensuelle (+7,48%) en trois ans en novembre.
Les actions liées aux matières premières, les prêteurs et les sociétés technologiques ont mené les gains à la Bourse de Toronto, les marchés réagissant aux nouvelles données économiques et aux bénéfices des entreprises. Les investisseurs ont également digéré les remarques de Fed Powell tout en attendant la décision de la BoC la semaine prochaine.
Les dernières données ont montré que l’économie canadienne a créé plus d’emplois que prévu le mois dernier et que le taux de chômage a légèrement augmenté à 5,8%, son plus haut niveau depuis près de deux ans.
De plus, le S&P Global Manufacturing PMI a indiqué une baisse plus importante de l’activité manufacturière. Barrick Gold (0,5%) et Kinross Gold (0,8%) ont progressé après que le métal précieux ait atteint son plus haut niveau historique. Par ailleurs, la Banque nationale du Canada a grimpé de 5 % après avoir annoncé une hausse de ses bénéfices au quatrième trimestre. BMO a également progressé de 1,8 % bien qu’elle ait manqué les estimations de bénéfices trimestriels.
L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en hausse de 1,35 %, la forte baisse de l’inflation et la chute des rendements obligataires ayant stimulé les investisseurs. Les principaux indices boursiers ont également progressé. Le DAX allemand a grimpé de 2,30 %, le FTSE MIB italien de 1,69 % et le CAC 40 français de 0,73 %. L’indice britannique FTSE 100 a gagné 0,55 %.
Le taux d’inflation de la zone euro baisse, mais les décideurs politiques affirment qu’il n’est pas temps de réduire les taux d’intérêt
La croissance annuelle des prix à la consommation dans la zone euro a ralenti plus que prévu en novembre pour atteindre 2,4 %, contre 2,9 % en octobre et en dessous des attentes de 2,7 % dans un sondage FactSet réalisé auprès d’économistes. Les pressions sous-jacentes sur les prix se sont également atténuées. L’inflation de base, qui exclut les coûts de l’alimentation et de l’énergie, est passée de 4,2 % à 3,6 %. Par ailleurs, le taux de chômage est resté stable à un niveau record de 6,5 %.
Avant la publication des données sur l’inflation, plusieurs responsables politiques ont réitéré leur point de vue optimiste selon lequel les taux devraient rester élevés pour contenir l’inflation. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré devant une commission du Parlement européen que la forte croissance des salaires et les perspectives incertaines signifiaient que « ce n’était pas le moment de commencer à crier victoire » dans la lutte contre l’inflation. Le président de la Bundesbank allemande, Joachim Nagel, et le président espagnol, Pablo Hernandez de Cos, ont réaffirmé qu’il était trop tôt pour commencer à parler de baisses de taux.
Finalement, en Allemagne, l’Office fédéral du travail allemand a indiqué que le taux de chômage a augmenté à 5,9 % en novembre, le niveau le plus élevé depuis 2021, contre 5,8 % en octobre. Le bureau des statistiques a déclaré qu’en termes corrigés des variations saisonnières, le nombre de personnes employées est resté stable par rapport à septembre, tout en augmentant de 0,6 % d’une année sur l’autre. Le nombre d’offres d’emploi a diminué. Parallèlement, les ventes au détail ont augmenté plus que prévu en octobre, avec une hausse séquentielle de 1,1 %, la baisse de l’inflation semblant stimuler la confiance des consommateurs.
Les actions chinoises ont reculé, les indicateurs officiels soulignant les inquiétudes concernant la reprise fragile du pays. L’indice composite de Shanghai a cédé 0,31 %, tandis que l’indice CSI 300 a perdu 1,56 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a chuté de 4,15 %.
Les données économiques du mois d’octobre ont donné un aperçu mitigé de l’économie chinoise. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier est tombé à 49,4 en novembre, contre 49,5 en octobre, marquant ainsi la deuxième contraction mensuelle consécutive. L’indice PMI non manufacturier est passé de 50,6 en octobre à 50,2, un chiffre inférieur aux prévisions. Les chiffres supérieurs à 50 indiquent une croissance par rapport au mois précédent. En revanche, l’enquête privée Caixin/S&P Global sur l’activité manufacturière a atteint un niveau supérieur aux prévisions (50,7 en novembre, contre 49,5 en octobre), la croissance des nouvelles commandes ayant atteint son niveau le plus élevé depuis juin.
Les bénéfices des entreprises industrielles ont augmenté de 2,7 % en octobre par rapport à la même période de l’année précédente, mais ont ralenti par rapport à la hausse de 11,9 % enregistrée en septembre. Pour les 10 premiers mois de 2023, les bénéfices ont chuté de 7,8 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente un ralentissement par rapport à la contraction de 9 % enregistrée au cours des neuf premiers mois de l’année. Le dernier rapport a renforcé les inquiétudes selon lesquelles la reprise en Chine doit encore trouver une base solide, car le ralentissement du secteur immobilier qui dure depuis des années a freiné la demande dans l’ensemble de l’économie.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
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Le mois d’octobre aura été marqué par un nouveau conflit armé entre Israël et le Hamas créant une incertitude sur les marchés et une grande variation dans le prix du pétrole. La crainte d’un embrassement dans toute la région et le jeu géopolitique devrait continuer à créer une forte volatilité sur le cours du pétrole jusqu’à la fin de l’année.
Alors que les résultats d’entreprises généralement positifs et des chiffres de chômage toujours très bas laissé voir une hausse de taux supplémentaire, aussi bien le Canada, les États-Unis et l’Europe ont appliqué le statuquo. Le discours plus conciliant de la FED aura permis d’avoir un très fort rebond des marchés durant la dernière semaine du mois, en faisant la meilleure semaine de l’année. Il va rester à voir si cet élan va continuer en novembre ou pas.
Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a enregistré sa plus forte progression hebdomadaire depuis près d’un an. Les signes d’un ralentissement de l’économie et une réunion plutôt dovish du FOMC ont entraîné une forte baisse des rendements obligataires à long terme. Les gains ont été généralisés et menés par l’indice Russell 2000 des petites capitalisations, qui a enregistré sa meilleure progression hebdomadaire depuis octobre 2022.
Mercredi, la Fed a laissé ses taux inchangés, comme prévu, mais les investisseurs ont semblé encouragés par le communiqué publié à l’issue de la réunion, qui indiquait que la récente hausse des taux des bons du Trésor à long terme avait permis de réaliser une partie du resserrement des conditions financières envisagé par les décideurs politiques.
Le rapport de vendredi sur l’emploi aux États-Unis a semblé confirmer que le marché du travail se refroidissait. Les employeurs ont créé 150 000 emplois en octobre, un chiffre inférieur aux attentes et le plus bas niveau depuis juin, et la forte hausse de septembre a été revue à la baisse. Par ailleurs, le taux de chômage a atteint 3,9 %, son niveau le plus élevé depuis janvier 2022.
Le taux du Trésor américain à 10 ans a chuté de 4,88 % à un niveau intrajournalier d’environ 4,48 % vendredi, son niveau le plus bas depuis fin septembre.
Les bénéfices des plus grandes entreprises américaines sont sur le point d’afficher leur première augmentation depuis un an, grâce notamment à la vigueur des dépenses de consommation cet été.
Les membres de l’indice S&P 500 sont en voie d’enregistrer collectivement une hausse de 3,7 % de leurs bénéfices pour le troisième trimestre de l’année, soit la première augmentation de ce type depuis le troisième trimestre de l’année précédente. Selon FactSet, le chiffre d’affaires devrait augmenter de 2,3 % par rapport à l’année précédente.
En date du 31 octobre, quelle est l’importance des « Magnificent Seven » pour l’ensemble du marché boursier américain?
L’ensemble du S&P 500 : +9,23%
Le S&P 493 (sans le Magnificent Seven) : -2,05%
Uniquement le Magnificent Seven, pondéré par la capitalisation boursière : +50,65%
En Europe, l’indice STOXX Europe 600 a rebondi après la perte de la semaine précédente et a terminé en hausse de 3,41 %.
L’inflation de la zone euro tombe à son plus bas niveau depuis 2 ans alors que l’économie de la zone euro se contracte l’économie de la zone euro : L’IPC a ralenti à 2,9% en octobre, en baisse par rapport à 4,3% et meilleur que les 3,1% attendus. Cependant, l’IPC de base – qui exclut l’alimentation et l’énergie – recule moins rapidement. Il s’est modéré à 4,2 % en octobre, contre 4,5 % le mois précédent.
En Asie, la BoJ (Bank of Japan) est restée fidèle à sa politique monétaire ultra-libre lors de sa réunion d’octobre, laissant son taux de prêt à court terme inchangé à -0,1 %. Toutefois, la banque centrale japonaise permet désormais aux taux d’augmenter plus librement – elle considérera désormais son plafond de 1,0 % pour les taux des obligations d’État japonaises à 10 ans comme une référence, plutôt que de plafonner strictement les taux d’intérêt à cette limite supérieure.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
C’était dimanche le 3 septembre que Vincent a complété le Cyclo-Défi sur la distance de 100km pour l’IUCPQ malgré une météo non participative (3h de pluie sur les 4h du Cyclo-Défi!).
Grâce à votre générosité et notre promesse de doubler les dons que vous avez fait, nous avons accumuler la somme de 1 120$.
Mais ce n’est pas tout, nous avons aussi demander aux compagnies de fonds de nous encourager. Les compagnies de fonds suivantes ont répondu présente Fidelity, Mackenzie, CI et Franklin Templeton pour un total de 1 600$ supplémentaire.
Nous sommes donc très heureux de vous annoncer que nous avons réussi à amasser la somme de 2 720$ et l’évènement au complet un montant net de 356 779$!
Une autre activité à Québec a aussi permit d’amasser des fonds pour l’IUCPQ et c’était le Marathon de Québec qui a eu lieu dimanche le 1er octobre. Vu que Vincent était encore en forme après son Cyclo-Défi, il a participé et compléter le Marathon!
Si vous êtes vous aussi impliquer dans défis sportif pour accumuler des fonds pour des organismes, n’hésitez pas à nous les partager, Vincent est toujours à la recherche de nouveau défi!
Nous vous donnons rendez-vous en 2024 pour continuer à supporter la cause de l’IUCPQ!
Le mois de septembre aura été encore une fois marqué par les discours de la banque centrale canadienne et par la banque centrale américaine. Bien que le Canada et les États-Unis n’ont pas eu d’augmentation de taux, le discours après cette annonce a fait fortement chuter les marchés.
Nous avons appris que le Canada et les États-Unis pensent augmenter encore une fois les taux d’ici à la fin de l’année, possible en octobre suite aux derniers chiffres d’inflations à la hausse. Le vrai choc est surtout venu de la banque centrale américaine qui a annoncé qu’elle ne voyait que deux baisses de taux en 2024, probablement dans la 2e partie de 2024.
Le marché et les analystes misaient depuis le mois d’avril sur un scénario à 4 baisses de taux en 2024, avec la première dès le 1er trimestre 2024. Cela confirme que nous aurons donc des taux d’intérêts qui vont restés haut au moins jusqu’à la fin de 2025.
Chute en septembre :
L’indice S&P 500 a chuté de près de 5 % en septembre, reculant pour le deuxième mois consécutif dans le cadre d’un changement de dynamique qui a érodé une grande partie des gains réalisés par le marché boursier depuis le début de l’année. À la clôture de vendredi, l’indice était en baisse de près de 7 % par rapport à son sommet du 31 juillet.
La récente flambée des taux obligataire a été le principal moteur des marchés financiers ces derniers temps. Elle a été provoquée principalement par un réajustement des attentes concernant la politique à venir de la Fed, le sentiment du marché ayant été sapé par les commentaires de la Fed suggérant que les paramètres de la politique monétaire resteront restrictifs pendant plus longtemps que les investisseurs ne l’avaient anticipé.
Taux obligataires vs. marché boursier (S&P500) :
Mise à jour du marché du travail américain en septembre 2023 :
Le marché du travail américain continue de faire preuve d’une vigueur remarquable, même si les offres d’emploi diminuent et que la croissance des salaires ralentit. L’un des effets secondaires de cette résistance continue du marché du travail a été la montée des revendications des syndicats dans plusieurs secteurs, y compris l’industrie manufacturière, avec en tête les grèves de l’United Auto Workers (UAW) qui ont débuté ce mois-ci.
Les demandes d’augmentation des salaires des travailleurs de l’industrie manufacturière sont au cœur de ces efforts syndicaux. Les salaires affichés pour les travailleurs de la production et de l’industrie manufacturière ont augmenté de 4,2 % d’une année sur l’autre en août 2023 (sur une base moyenne de trois mois), selon l’enquête Indeed Wage Tracker. Bien qu’elle soit supérieure à la croissance annuelle moyenne de 3,9 % enregistrée par le secteur avant la pandémie de 2019, cette hausse représente un recul spectaculaire par rapport au pic récent de 11 % de croissance annuelle atteint en décembre 2021.
Les taux obligataires sont encore plus élevés :
À l’exception notable des bons du Trésor à 2 ans, les rendements de la plupart des catégories d’obligations d’État ont poursuivi leur récente ascension, le rendement des bons du Trésor à 10 ans dépassant 4,50 % pour la première fois depuis octobre 2007. De même, le rendement à 30 ans a dépassé les 4,70 %, son plus haut niveau depuis février 2011.
Modération de l’inflation :
Les données étaient plus faibles que prévu et le ralentissement de la dynamique de l’inflation de base est encourageant. L’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE), l’indicateur préféré de la Fed, a augmenté de 0,4 % m/m sur fond de hausse des prix de l’énergie, tandis que le déflateur des PCE de base a augmenté de 0,1 %, sa plus faible progression mensuelle depuis novembre 2020. Par conséquent, l’inflation globale PCE a augmenté de 0,1ppt à 3,5% en glissement annuel en août, mais l’inflation sous-jacente a ralenti de 0,4ppt à 3,9% en glissement annuel – son rythme le plus lent depuis juin 2021….
Les consommateurs dépensent de manière plus prudente car ils continuent à faire face aux vents contraires de l’inflation élevée, des taux d’intérêt plus élevés et du ralentissement du marché du travail et de l’augmentation des revenus. La reprise du remboursement des prêts étudiants le 1er octobre, la quasi-disparition de l’épargne excédentaire et le resserrement des conditions de crédit pèseront encore sur la capacité des consommateurs à dépenser en début d’année prochaine.
L’indice composé S&P/TSX a légèrement baissé de 0,2 % pour clôturer à 19 541 vendredi, suivant les pertes de Wall Street alors que les données du PIB plus faibles que prévu ont fait naître l’espoir d’une pause dans les taux d’intérêt de la Banque du Canada. Les résultats préliminaires ont montré que le PIB national a augmenté en août, se remettant de la stagnation du deuxième trimestre. L’espoir d’un assouplissement de la politique monétaire aux États-Unis a soutenu les actions technologiques négociées à Toronto, Shopify ayant grimpé de 2,6 %, menant les gains parmi les sociétés à forte capitalisation. Les mineurs ont également progressé grâce au soutien des indices de référence du lingot et du cuivre, Teck Resources ayant gagné 1,8 %. D’un autre côté, les prix du pétrole se sont éloignés des récents pics d’un an et ont fait baisser les producteurs d’énergie de 1 % en moyenne. L’indice de référence a enregistré son pire mois depuis mai, perdant 3,7 %, et son pire trimestre depuis juin 2022, perdant 3 %.
En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,67 % sur fond d’inquiétudes concernant une période prolongée de hausse des taux d’intérêt et la faiblesse de l’économie chinoise. L’indice français CAC 40 a reculé de 0,69 %, l’indice allemand DAX de 1,10 % et l’indice italien FTSE MIB de 1,16 %. L’indice britannique FTSE 100 a perdu 0,99 %.
Les responsables de la BCE indiquent que les taux resteront à des niveaux « restrictifs » pendant un certain temps :
Une poignée de responsables de la Banque centrale européenne (BCE), dont Christine Lagarde, présidente de la BCE, et Philip Lane, économiste en chef, ont réaffirmé leur engagement à maintenir une politique monétaire restrictive pendant une période prolongée afin de ramener l’inflation à l’objectif de 2 %. Dans le même temps, Frank Elderson, membre du directoire de la BCE, a déclaré dans une interview accordée à Market News International que les taux n’avaient pas nécessairement atteint leur maximum et que les futures décisions de politique monétaire dépendraient des données disponibles. Le gouverneur de la banque centrale autrichienne, Robert Holzmann, est allé plus loin, suggérant dans un entretien avec Bloomberg que les pressions inflationnistes persistantes pourraient encore conduire à de nouvelles hausses de taux.
L’inflation dans la zone euro tombe à son plus bas niveau depuis deux ans :
L’inflation de base de la zone euro a baissé pour atteindre son rythme le plus faible depuis un an, ce qui conforte les prévisions selon lesquelles la Banque centrale européenne maintiendra ses taux d’intérêt afin de mesurer l’impact de sa campagne de hausses sans précédent.
L’inflation sous-jacente, qui exclut les coûts de l’énergie et de l’alimentation, s’est élevée à 4,5 % en septembre, a déclaré Eurostat vendredi. Ce chiffre est inférieur aux 5,3 % enregistrés en août et à l’estimation médiane de 4,8 % obtenue dans le cadre d’une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes. L’inflation globale est passée de 5,2 % à 4,3 %, son plus bas niveau depuis près de deux ans, ce qui est également inférieur aux attentes, grâce à une baisse des coûts énergétiques, mais aussi à un fort ralentissement des services.
Les actions chinoises ont chuté au cours d’une semaine écourtée par les vacances, le manque de nouvelles positives sur l’économie ayant refroidi le sentiment des investisseurs. L’indice CSI 300 et l’indice composite de Shanghai ont tous deux chuté au cours de la semaine qui s’est achevée jeudi. Les marchés boursiers de la Chine continentale étaient fermés vendredi, au début d’un congé de 10 jours pour le festival de la mi-automne et la fête nationale, et rouvriront lundi 9 octobre. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a chuté de 1,37 % au cours de la semaine qui s’est achevée vendredi.
Les ventes au détail de Hong Kong augmentent en août grâce au retour des touristes de Chine continentale :
Les ventes au détail de Hong Kong ont augmenté en août grâce au retour des touristes de Chine continentale dans la ville, ce qui est encourageant pour une économie qui tente de redorer son blason en tant que centre commercial.
Les ventes au détail en valeur ont augmenté de 13,7 % par rapport à l’année précédente, a déclaré vendredi le Département du recensement et des statistiques. Ce chiffre est inférieur à l’estimation médiane d’une augmentation de 15,8 % selon une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes, et se compare à une base faible datant de 2022, lorsque la ville disposait encore de certaines mesures de lutte contre la pandémie.
L’économie chinoise s’améliore en septembre :
L’économie chinoise a montré des signes de reprise plus forte en septembre, selon plusieurs indicateurs préliminaires et une société qui analyse l’économie mondiale à l’aide de données satellitaires.
L’activité autour des centres commerciaux chinois s’est maintenue à des niveaux relativement élevés en septembre, après une augmentation en août, selon SpaceKnow, une société américaine qui analyse les images satellite. La reprise de la fabrication de ciment, amorcée en juin, s’est également poursuivie tout au long du mois, selon les données.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
Nous sommes heureux de vous annoncer que Peak a signé une entente avec la RBC pour avoir accès leur billets à capital protégé (BCP). Les billets à capital protégé (BCP) sont des produits qui garantissent le remboursement total du capital à l’échéance, tout en donnant l’occasion de bénéficier du rendement des marchés boursiers. Les BCP conviennent mieux aux investisseurs conservateurs à la recherche d’une exposition au marché boursier, qui ont une faible tolérance au risque. Vous pouvez aller voir le site suivant pour en apprendre plus.
Nous retrouverons principalement deux catégories de BCP, soit ceux avec une durée relativement courte (2 ans à 4 ans), dit de point-à-point et ceux avec remboursement par anticipation qui ont durée longue (7 ans en moyenne). L’avantage de ceux avec remboursement par anticipation, c’est que nous pouvons accéder à notre placement et à une partie du rendement avant l’échéance.
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Comme l’an passé, Vincent a décidé de participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km qui aura lieu le 10 septembre 2023.
Dans le but d’encourager les dons pour l’IUCPQ, nous nous engageons à égaler chaque don que vous ferez sur le profil de Vincent d’ici au 10 septembre 2023.
Si vous faites du vélo, nous vous encourageons à vous inscrire et à venir participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ, de nombreuses distances (50, 75 et 100km) sont disponibles.
Le mois de juillet aura été marqué par de nouvelles hausses de taux directeur au Canada et aux États-Unis de 0.25% pour continuer à lutter contre l’inflation. Malgré cela, les marchés boursiers ont fini positifs en juillet, encouragés par les résultats d’entreprises et l’inflation de juin faisant du surplace.
Le mois d’août aura connu un tout autre scénario avec une forte baisse en début du mois. Les attentes à la hausse de l’inflation générée par les vacances et la remonté du prix du pétrole indiquent au marché encore une ou deux hausses de taux (possiblement en septembre et en octobre).
La légère augmentation du chômage à la mi-août a été reçue comme une très bonne nouvelle par les marchés, permettant aux indices de limiter leur perte. L’espoir d’un ralentissement économique et d’un atterrissage en douceur reste toujours possible si le chômage continue d’augmenter doucement.
Les trois principaux indices boursiers américains à grande capitalisation ont enregistré des gains hebdomadaires et le NASDAQ et le S&P 500 ont tous deux largement dépassé le Dow Jones, répétant ainsi la tendance de la semaine précédente. En termes de capitalisation boursière, l’indice de référence des petites capitalisations a largement dépassé celui des grandes capitalisations.
Rendement total (%) des actions américaines selon la taille et le style au 1er septembre 2023 :
L’élan positif du S&P 500 au cours de la seconde moitié du mois d’août n’a pas suffi à compenser son déclin au début du mois, et l’indice a chuté de 1,59 %, mettant fin à une série de cinq résultats mensuels positifs. L’énergie a été le seul secteur parmi les 11 à produire un résultat mensuel positif ; les services publics ont enregistré la plus forte baisse.
Un bilan mitigé en matière d’emploi et moins d’emplois disponibles :
Bien que le gain mensuel de 187 000 emplois aux États-Unis en août ait dépassé les chiffres révisés à la baisse de juin et juillet, la tendance à long terme indique un ralentissement, le total d’août étant inférieur à la moyenne mensuelle de 271 000 emplois au cours des 12 derniers mois. Le taux de chômage est passé de 3,5 % à 3,8 %, mais cette hausse a été attribuée en partie à l’augmentation du nombre de personnes entrant sur le marché du travail.
D’autre part, le rapport JOLTS a montré que le marché du travail américain se détend. Les offres d’emploi ont diminué de 3,2 millions depuis le mois de mars. Les taux d’embauche et de démission – de meilleurs indicateurs que les ouvertures – sont désormais conformes (ou inférieurs) aux taux d’avant la pandémie, avec une baisse de la demande de main-d’œuvre dans les secteurs des transports, de la finance, des services professionnels et commerciaux, de l’éducation, de la santé, des loisirs et de l’hôtellerie.
🟡Ouverture d’emplois : 5,3% (-0,2pt) 🆚 4,5% pré-Covid
✅ Embauches : 3,7% (-0,1pt) 🆚 4,0% pré-Covid
✅Démissions : 2,3% (-0,1pt) 🆚 2,3% pré-Covid
Persistance de l’inflation :
L’indicateur préféré de la Réserve fédérale américaine pour suivre l’inflation a montré que les prix à la consommation ont légèrement augmenté en juillet. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle a augmenté à un taux annuel de 3,3 %, contre 3,0 % en juin. En excluant les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation de base a augmenté de 4,2 % en juillet, contre 4,1 % en juin.
Révision à la baisse de la croissance du PIB :
La croissance de l’économie américaine au printemps a été légèrement plus lente que les estimations initiales. La révision de mercredi établit la croissance du PIB du deuxième trimestre à un taux annuel de 2,1 %, au lieu de l’estimation de 2,4 % publiée à la fin du mois de juillet. Les actions ont augmenté après la révision, ce qui pourrait donner à la Réserve fédérale américaine une raison supplémentaire de maintenir les taux d’intérêt inchangés lors de sa réunion des 19 et 20 septembre, plutôt que de les augmenter.
Bilan des bénéfices :
Les entreprises du S&P 500 ont enregistré une baisse moyenne de leurs bénéfices de 4,1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente, selon les données FactSet de la saison des bénéfices qui vient de s’achever. Ce résultat marque la troisième baisse trimestrielle consécutive des bénéfices. Pour le deuxième trimestre consécutif, le secteur de la consommation discrétionnaire a affiché le taux de croissance des bénéfices le plus élevé parmi les 11 secteurs, puisqu’il a une nouvelle fois dépassé les 50 %.
🚀 Par ailleurs, au cours des mois de juillet et d’août, les analystes ont revu à la hausse les estimations du BPA des entreprises du S&P 500 pour le troisième trimestre. L’estimation ascendante du BPA pour le troisième trimestre a augmenté de 0,4 % (de 55,86 $ à 56,10 $) entre le 30 juin et le 31 août.
L’indice composé S&P/TSX a terminé en hausse de 1,2 % à 20 545 vendredi, enregistrant un bond de 3,58 % sur la semaine, une série de données économiques ayant renforcé les paris selon lesquels la Banque du Canada s’abstiendra de tout nouveau resserrement.
Nouveau – Commentaires de l’économiste, Jules Boudreau de Placement Mackenzie – PIB canadien décevant : premiers signes d’une récession au Canada
La croissance du PIB pour le deuxième trimestre s’est établie à -0,2 %, ce qui est inférieur à la prévision moyenne des économistes, qui était de 1,2 %. Il s’agit du premier point de référence négatif pour le Canada cette année. Des faiblesses avaient commencé à apparaître dans les indicateurs de l’ensemble de l’économie (heures travaillées, taux d’emploi, ventes au détail, PMI). Rien de dramatique, mais un léger fléchissement dans tous les domaines. Cette publication négative du PIB confirme la tendance.
La consommation des ménages, l’investissement résidentiel et les exportations ont contribué à ce résultat décevant. Les dépenses en biens durables et en logement devraient encore diminuer au troisième trimestre, car les récentes hausses de 50 points de base de la Banque du Canada commencent à faire sentir leurs effets.
L’investissement non résidentiel est le plus remarquable : les entreprises continuent de construire. Cela reflète, à un degré bien moindre, la tendance étonnante des investissements manufacturiers subventionnés au sud de la frontière. L’investissement des entreprises est un moteur essentiel des cycles économiques. Dans le cas présent, nous ne pensons pas que sa vigueur empêchera un ralentissement de l’économie canadienne, mais elle permettra de l’amortir.
L’une de nos principales prévisions pour les trimestres à venir est une divergence dans la trajectoire des économies canadienne et américaine. Les États-Unis devraient poursuivre leur progression, tandis que l’économie canadienne s’essoufflera. Aux États-Unis, la politique monétaire est moins contraignante, les dépenses publiques apportent un soutien massif à court terme et les bilans des consommateurs sont plus sains. Le pic des taux de la Banque du Canada est atteint. La politique était trop souple après la pause de la Banque en janvier, parce que cette pause a réduit la queue droite de la distribution des taux futurs dans l’esprit des consommateurs et des entreprises. Elle est maintenant restrictive.
PIB canadien (Q2 2023) :
PMI manufacturier canadien (août) :
L’indice PMI manufacturier de S&P Global Canada a chuté à 48 en août 2023, soit le niveau le plus bas depuis l’effondrement dû à la pandémie au deuxième trimestre 2020, ce qui indique une contraction de l’activité manufacturière canadienne pour le quatrième mois consécutif.
Les nouvelles commandes ont chuté au rythme le plus rapide depuis mars, les entreprises déclarant que les clients conservent une attitude prudente en matière de dépenses, en particulier sur le marché intérieur. Par conséquent, la production a chuté au rythme le plus rapide depuis le début de l’année, malgré le treizième mois consécutif de travaux en cours dégagés. En outre, la faible demande de biens a poussé les usines à réduire leurs activités d’achat et à utiliser les stocks existants, tandis que les effectifs ont été réduits pour le quatrième mois consécutif.
Finalement, les coûts des intrants ont augmenté pour la troisième fois consécutive, ce qui s’est traduit par une hausse des coûts de production. Dans ce contexte de détérioration, la confiance des entreprises est tombée à son plus bas niveau depuis janvier.
PMI manufacturier canadien (août) :
En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en hausse de 1,49 % grâce à l’espoir que les taux d’intérêt atteindraient bientôt leur maximum et qu’une récession, bien que possible, s’avérerait probablement peu profonde et de courte durée. Les actions ont également bénéficié des efforts déployés par la Chine pour soutenir son économie. Les principaux indices boursiers en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni ont également progressé.
L’inflation globale et le taux de chômage restent stables ; l’inflation de base ralentit :
Le taux d’inflation annuel de la zone euro est resté stable à 5,3 % en août, selon une estimation préliminaire d’Eurostat, l’office statistique officiel de l’Union européenne. Le résultat est légèrement supérieur aux 5,1 % attendus par les économistes interrogés par FactSet. Le taux d’inflation de base, une mesure des pressions sous-jacentes sur les prix qui élimine les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie, a ralenti conformément aux attentes, s’établissant à 5,3 %, soit une amélioration de 20 points de base par rapport au mois de juillet. (Un point de base correspond à 0,01 point de pourcentage).
Le compte rendu de la réunion de juillet de la BCE a souligné la solidité du marché de l’emploi dans la zone euro et a suggéré qu’un atterrissage en douceur pourrait être possible pour l’économie de la zone euro qui ralentit. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est resté à un niveau historiquement bas de 6,4 % en juillet, ce qui correspond aux prévisions du consensus.
Léger ralentissement de l’inflation en Allemagne ; baisse des ventes au détail :
L’inflation des prix à la consommation s’est ralentie en août pour atteindre 6,1 % d’une année sur l’autre, ce qui correspond au niveau le plus bas de 14 mois atteint en mai. Parallèlement, les ventes au détail ont baissé en juillet de 0,8 % en séquentiel, alors que les économistes s’attendaient à une baisse de 0,5 %.
Les actions chinoises ont augmenté après que le gouvernement ait mis en place une série de mesures de stimulation visant à relancer l’économie. L’indice CSI 300 et l’indice composite de Shanghai ont tous deux progressé au cours de la semaine. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a progressé au cours de la semaine qui s’est achevée jeudi, après la fermeture des marchés financiers vendredi en raison de l’approche d’un typhon.
Le vendredi précédent, la banque centrale chinoise a réduit le montant des dépôts en devises étrangères que les banques nationales doivent détenir comme réserves. La réduction du ratio de réserves obligatoires de 6,0 % à 4,0 % a permis de libérer davantage de devises sur le marché local pour acheter le renminbi, qui est tombé en août à son niveau le plus bas depuis 2007 par rapport au dollar américain. La décision de la banque centrale est intervenue quelques heures après que le régulateur financier chinois a déclaré qu’il réduirait les acomptes minimums pour les acheteurs de logements dans tout le pays et a encouragé les prêteurs à réduire les taux sur les prêts hypothécaires existants.
Cette série d’annonces politiques témoigne de l’inquiétude croissante de Pékin à l’égard de l’économie, qui a perdu de son élan cette année. Des données décevantes, des pressions déflationnistes, un taux de chômage record chez les jeunes et l’aggravation de l’effondrement du secteur immobilier grevé de dettes sont quelques-uns des facteurs qui ont alimenté l’érosion de la confiance dans l’économie chinoise.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
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L’inflation et les taux d’intérêt auront continué à influencer l’économie au mois de juin. Au Canada, nous avons eu une nouvelle hausse du taux directeur de 0.25% pour porter le taux à 4.75%. Les probabilités d’avoir une autre hausse de taux en juillet de 0.25% semblent très fortes d’après les différents analystes suivant la Banque Centrale. Nous pensons que la hausse avait pour but premier de réduire l’écart de taux avec les États Unis pour stabiliser notre taux de change et éviter d’être trop pénalisé sur nos importations.
Pendant ce temps, les États-Unis ont annoncé pour la première fois une pause des hausses des taux. Nous nous attendons à ce que la pause dure jusqu’à la réunion de septembre avec une possible reprise des hausses de taux à ce moment là si l’inflation n’a pas assez diminué.
L’inflation a repris le chemin de la baisse après avoir fait du surplace. Au Canada, nous sommes rendus à 3.4% comparativement à 4.3% le mois précédent. Les États-Unis ont vécu le même ralentissement passant de 4.9% à 4% durant le mois de mai. Grâce à cela, nous avons réussi à finir le mois de juin dans le vert au Canada et aux États-Unis.
Les principaux indices boursiers américains ont regagné le terrain qu’ils avaient perdu la semaine précédente, et même un peu plus, car les données économiques généralement positives ont permis au S&P 500, au NASDAQ et au Dow de gagner plus de 2 % chacun. Pour le NASDAQ, il s’agit de la neuvième semaine positive sur les dix dernières.
Juin – sommaire :
Le S&P 500 et le NASDAQ ont tous deux gagné près de 7 % pour enregistrer leur quatrième mois positif consécutif. Le Dow Jones a progressé de près de 5 % et a enregistré son meilleur mois depuis novembre 2022. Pour le S&P 500, il s’agit du meilleur résultat depuis octobre dernier.
Les inquiétudes concernant les fondamentaux économiques et l’incertitude quant à la trajectoire future des taux de la Fed n’ont pas empêché les actions américaines d’enregistrer des gains sur toute la ligne au deuxième trimestre, le S&P 500® réalisant son meilleur premier semestre depuis 2019, en hausse de 17 % depuis le début de l’année. Porté par la vigueur des méga-capitalisations, le Top 50 du S&P 500® a progressé de 13 % au deuxième trimestre, devançant les petites capitalisations, qui ont récemment fait leur retour en juin.
Le premier semestre 2023 a produit des résultats inégaux entre les secteurs boursiers américains. Jusqu’au 28 juin, le secteur des technologies de l’information représentait près de 65 % de la performance nette totale du S&P 500 depuis le début de l’année, selon S&P Dow Jones Indices. Parmi les dix autres secteurs, la consommation discrétionnaire a généré environ 20 % du rendement du marché général et les services de communication ont ajouté 18 % ; les autres secteurs ont été soit légèrement positifs, soit négatifs.
Modération de l’inflation :
L’indicateur préféré de la Réserve fédérale américaine pour suivre l’inflation a montré que les prix à la consommation ont augmenté en mai au rythme mensuel le plus lent depuis deux ans. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle a augmenté à un taux annuel de 3,8 %, en baisse par rapport au chiffre révisé de 4,3 % en avril. Si l’on exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation de base a augmenté de 4,6 % en mai, contre 4,7 % en avril.
La diminution des dépenses réelles en biens reflète une baisse des achats de véhicules à moteur, selon le rapport. Les dépenses en services ont augmenté grâce à la hausse des dépenses en voyages internationaux et en transports (voir image de droite ci-bas).
Le taux d’épargne a augmenté pour atteindre 4,6 %, égalant le niveau le plus élevé depuis janvier 2022 et suggérant que les Américains sont de plus en plus prudents dans leurs habitudes de dépenses.
Ajustement à la hausse du PIB :
Une estimation révisée de la croissance de l’économie américaine au cours du premier trimestre de cette année a montré un résultat nettement plus fort qu’un rapport précédent. Le produit intérieur brut a augmenté à un rythme annualisé de 2,0 %, contre une estimation précédente de 1,3 %, en grande partie parce que les dépenses de consommation et les exportations ont été plus fortes qu’estimé précédemment.
Parmi les autres signaux de force dans le calendrier économique chargé de la semaine :
L’indice composé S&P/TSX a progressé de 1,2 % pour clôturer à 20 155 points vendredi, prolongeant ainsi sa hausse de la semaine, tous les secteurs ayant terminé dans le vert. Les secteurs exposés aux matières premières et la technologie ont apporté leur soutien, tandis que les marchés ont accueilli des données économiques solides.
PIB canadien en mai :
Les estimations préliminaires ont montré que le PIB canadien a probablement augmenté de 0,4 % en mai, ce qui indique une résistance significative aux hausses agressives des taux d’intérêt de la Banque du Canada et ajoute une marge de manœuvre aux décideurs politiques pour poursuivre le resserrement.
L’inflation ralentit au Canada, mais pas suffisamment pour écarter la possibilité d’une hausse des taux :
L’inflation canadienne a ralenti pour atteindre son rythme le plus faible en deux ans et les mesures de base ont légèrement baissé, réduisant – mais ne supprimant pas – la pression sur la banque centrale pour une nouvelle hausse des taux d’intérêt le mois prochain.
En effet, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,4 % en mai par rapport à l’année précédente, la plus faible hausse depuis 2021. Ce chiffre correspond à l’estimation médiane d’une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes et représente une baisse d’un point de pourcentage par rapport au mois d’avril. Sur une base mensuelle, l’indice a augmenté de 0,4 %, ce qui correspond également aux attentes.
L’indice du coût des intérêts hypothécaires, qui a augmenté de 29,9 % en mai, est resté le principal contributeur à la hausse d’une année sur l’autre. Pour le troisième mois consécutif, il s’agit de la plus forte augmentation jamais enregistrée, les Canadiens continuant à renouveler et à contracter des prêts hypothécaires à des taux plus élevés.
Les prix des produits d’épicerie demeurent élevés, augmentant de 9 % et demeurant presque inchangés par rapport à la hausse de 9,1 % observée en avril. Les prix des aliments pour restaurants se sont accélérés, augmentant de 6,8 % par rapport à 6,4 % en avril, dans un contexte de pénuries de main-d’œuvre, de coûts des intrants et de dépenses élevés.
Performances sectorielles & autres :
Les actions du secteur technologique ont mené les gains et ont progressé de 1,7 %, suivant la forte dynamique du Nasdaq avec un gain de 1,5 % pour Shopify, tandis que BlackBerry a enregistré un gain de 3,4 % au cours de la séance et un bond de 17 % sur la semaine en raison de l’annonce surprise de ses bénéfices. Le raffermissement des prix du pétrole a également stimulé les producteurs d’énergie canadiens.
En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a progressé de 1,94 %, dans l’espoir que la Chine fasse davantage pour stimuler la consommation et que les données sur l’inflation, inférieures aux prévisions, puissent signifier que les taux d’intérêt sont proches de leur maximum. Les principaux indices boursiers ont également enregistré des gains. L’indice français CAC 40 a progressé de 3,30 %, l’indice italien FTSE MIB de 3,75 % et l’indice allemand DAX de 2,01 %. L’indice britannique FTSE 100 a progressé de 0,93 %.
L’inflation de la zone euro ralentit pour le troisième mois ; la BCE laisse entrevoir de nouvelles hausses des taux d’intérêt :
Le taux d’inflation annuel de la zone euro a ralenti pour la troisième fois en juin, passant de 6,1 % en mai à 5,5 %, selon une première estimation de l’office statistique de l’Union européenne. Ce résultat est inférieur aux 5,6 % prévus par les économistes interrogés par FactSet.
Cependant, l’inflation de base de la zone euro s’est de nouveau accélérée en juin, un revers pour la Banque centrale européenne qui pourrait renforcer sa détermination à relever les taux d’intérêt le mois prochain. La mesure de l’augmentation sous-jacente des prix à la consommation, qui exclut des éléments tels que le carburant et les denrées alimentaires, s’est établie à 5,4 % – juste en dessous de l’estimation médiane d’une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes -, le coût des services ayant augmenté de manière significative.
Cette détérioration pourrait éclipser l’amélioration de l’indicateur de l’inflation globale. Celle-ci s’est sensiblement modérée, passant de 6,1 % à 5,5 %, atteignant le niveau le plus bas depuis avant que la guerre en Ukraine n’éclate, à la suite de la baisse des coûts énergétiques.
Les marchés boursiers japonais ont progressé au cours de la semaine, l’indice Nikkei 225 augmentant de 1,2 % et l’indice TOPIX de 1,1 %. À mi-parcours de l’année 2023, les actions japonaises ont été parmi les plus performantes au monde en monnaie locale, bien que la faiblesse du yen ait dans une certaine mesure modéré les rendements en dollars américains.
L’accélération de l’inflation en 2024 pourrait conduire à un changement de politique monétaire :
S’exprimant lors du forum de politique monétaire de la BCE avec les dirigeants d’autres grandes banques centrales, le président de la BoJ, M. Ueda, a déclaré que, bien que l’inflation globale au Japon soit supérieure à 3 %, l’inflation sous-jacente reste inférieure à l’objectif, ce qui justifie le maintien d’une politique monétaire souple. Il a ajouté qu’il restait encore du chemin à parcourir pour atteindre durablement une inflation de 2 % accompagnée d’une croissance suffisante des salaires. Si la BoJ devient raisonnablement sûre que l’inflation s’accélérera en 2024 après une période de modération, ce serait une bonne raison de modifier la politique monétaire, a déclaré M. Ueda.
L’indice de base des prix à la consommation pour la région de Tokyo, un indicateur avancé de l’inflation nationale, a augmenté de 3,2 % par rapport à l’année précédente en juin. Bien que cette hausse soit moins importante que prévu, la croissance des prix à la consommation à Tokyo est restée supérieure à l’objectif de 2 % de la BoJ depuis plus d’un an, ce qui accroît la pression sur la banque centrale pour qu’elle resserre sa politique monétaire très accommodante.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC.
Comme l’an passé, l’infolettre prendra une pause durant le mois d’août à moins d’un événement majeur durant l’été. Nous reprendrons nos publications début septembre à la même fréquence qu’actuellement. Nous restons par contre disponibles durant tout l’été pour faire des rencontres virtuelles et traiter vos demandes.
Bon été à tous.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
Nous sommes heureux de vous annoncer qu’à partir du 13 juin, nous serons en mesure de vous offrir le CELIAPP chez PEAK. Toutes les compagnies de fonds ne seront pas prêtes le 13 juin mais nous aurons accès à une offre permettant de combler vos objectifs de placements.
Si vous connaissez des premiers acheteurs d’une propriété en 2023 ou dans les années à venir, n’hésitez pas à nous les référer. Il nous fera plaisir de les aider à maximiser leur mise de fond et à structurer leur budget.
Cette chronique de Marie-Eve Fournier sur La Presse résume bien les principaux points concernant le CELIAPP.
Pour les clients Mackenzie qui ont été touché par l’incident de cybersécurité, nous tenons à vous rappeler que par défaut, vous êtes protégé jusqu’au 31 août 2023. L’inscription en ligne vous permet de prolonger la protection durant deux ans.
Vous pouvez vous inscrire en quelques minutes via le lien suivant avec le code que vous avez reçu par la poste. Si vous n’avez pas reçu de code ou si vous l’avez perdu, vous pouvez communiquer avec Mackenzie pour en obtenir un au 1 800 387-0615.
Si votre inscription via internet n’a pas fonctionné, vous devez appeler TransUnion pour finaliser votre inscription au numéro de télèphone suivant : 1 888 228-4939. Si vous avez de la difficulté à les rejoindre, nous vous invitons à attendre quelques jours ou semaines, le temps que le gros du volume des appels soit passé.
Comme l’an passé, Vincent a décidé de participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km qui aura lieu le 10 septembre 2023.
Dans le but d’encourager les dons pour l’IUCPQ, nous nous engageons à égaler chaque don que vous ferez sur le profil de Vincent d’ici au 10 septembre 2023.
Si vous faites du vélo, nous vous encourageons à vous inscrire et à venir participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ, de nombreuses distances (50, 75 et 100km) sont disponibles.
Le mois de mai aura été marqué par l’inflation qui a fait du sur place pour la première fois depuis octobre 2022 laissant sous-entendre que le retour à la normal reste encore loin. Les résultats du mois de juin et les rencontres des banques centrales au Canada et aux États-Unis vont être attendu, avec la possibilité d’avoir une nouvelle hausse de taux.
Le rehaussement de la dette américaine aura occupé l’espace médiatique en mai, laissant craindre un risque de défaut de paiement. Heureusement, le tout a réglé durant la dernière semaine du mois de mai, faisant fortement rebondir la bourse.
Stimulées par un solide rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis et par la résolution de la bataille sur le plafond de la dette, les actions se sont redressées jeudi et vendredi, les principaux indices affichant des gains hebdomadaires d’environ 2 %. Ces résultats ont permis au S&P 500 de dépasser la fourchette étroite dans laquelle il évolue depuis le début du mois d’avril.
Défier les attentes :
La vigueur du marché du travail américain a une nouvelle fois dépassé les attentes des économistes, puisque les 339 000 emplois créés le mois dernier ont été largement supérieurs aux prévisions du consensus. Le dernier chiffre mensuel se situe juste en dessous de la moyenne mensuelle de 341 000 emplois sur 12 mois, et les totaux de mars et d’avril ont été révisés à la hausse d’un total de 93 000 emplois. Il s’agit du 29e mois consécutif avec une création positive de nouveaux emplois aux États-Unis.
Le taux de chômage a augmenté à 3,7 % en mai, contre une estimation de 3,5 %, même si le taux de participation à la population active est resté inchangé. Le taux de chômage est le plus élevé depuis octobre 2022, même s’il reste proche du niveau le plus bas depuis 1969.
Le salaire horaire moyen, un indicateur clé de l’inflation, a augmenté de 0,3 % au cours du mois, ce qui était conforme aux attentes. Sur une base annuelle, les salaires ont augmenté de 4,3 %, soit 0,1 point de pourcentage de moins que l’estimation. La semaine de travail moyenne a diminué de 0,1 heure pour atteindre 34,3 heures.
Les mouvements du mois de mai :
Bien que les actions américaines aient généralement évolué dans une fourchette étroite tout au long du mois de mai, les performances ont été très variables d’un indice à l’autre. Le NASDAQ a progressé de 5,8 %, le S&P 500 a gagné 0,3 % et le Dow a chuté de 3,5 %. Au niveau des secteurs du S&P 500, les technologies de l’information ont affiché le meilleur résultat, tandis que l’énergie a connu le plus faible.
Un »one man show » dans le marché boursier américain : Les compagnies telles qu’Apple, Microsoft, Nvidia, Amazon, Meta (Facebook), Tesla et Alphabet volent la vedette depuis le début de l’année 2023.
Déblocage du plafond de la dette :
Les craintes des marchés financiers concernant un éventuel défaut de paiement des États-Unis ont été dissipées lorsque la Chambre des représentants et le Sénat ont approuvé un accord visant à relever le plafond de la dette publique pour deux années supplémentaires. La mesure a été transmise à la Maison Blanche pour qu’elle soit promulguée avant la date butoir du 5 juin, date à laquelle le gouvernement risque de ne plus pouvoir payer ses factures.
Performances des différents styles d’actions, des secteurs et les évaluations boursières américaines :
L’indice composé S&P/TSX a progressé de près de 1,8 % pour clôturer à 20 000 points vendredi, prolongeant les gains de la session précédente et suivant la forte session des actions américaines, les investisseurs ayant accueilli favorablement les données mitigées du marché du travail américain. Les actions du secteur de l’énergie ont tiré les gains vers le haut et ont progressé de 2,8 %, tandis que les banques et les actions du secteur industriel ont augmenté de 2,1 % chacune. Les valeurs technologiques sensibles aux politiques et les producteurs de cannabis ont également enregistré des gains. D’autre part, les mineurs d’or ont été sous pression en raison de la baisse des prix de l’or. En ce qui concerne les entreprises, Suncor Energy a augmenté de près de 3 % après avoir annoncé la suppression de 1 500 emplois d’ici la fin de l’année. Sur la semaine, le S&P/TSX a augmenté de 0,52 %.
La croissance canadienne dépasse les prévisions, ce qui augmente les chances de hausse des taux d’intérêt :
Dans l’ensemble, l’économie a progressé au premier trimestre à un rythme annualisé de 3,1 %, ce qui est supérieur à l’estimation consensuelle de 2,5 % et à la prévision de 2,3 % de la Banque du Canada. Les dépenses des ménages, ainsi que des exportations importantes, ont stimulé la croissance.
Au premier trimestre, les dépenses des ménages ont augmenté à un rythme annualisé de 6,1 % pour les biens et de 5,3 % pour les services, après une croissance minimale au second semestre de l’année dernière. Les dépenses en biens ont été tirées par les véhicules à moteur et l’habillement, tandis que les dépenses en services ont été tirées par les services de restauration et de boissons alcoolisées ainsi que par les voyages.
La plupart des économistes s’attendent à ce que le pays réalise un « atterrissage en douceur », et une enquête mensuelle de Bloomberg montre que les analystes ne s’attendent plus à une récession technique au milieu de cette année.
En monnaie locale, l’indice STOXX Europe 600 a peu varié. L’indice paneuropéen a récupéré ses pertes après que des données aient montré que l’inflation dans la zone euro avait ralenti, et que le Sénat américain ait approuvé un projet de loi visant à suspendre la limite statutaire sur les emprunts du gouvernement. Les principaux indices boursiers ont été mitigés. L’indice britannique FTSE 100 a reculé de 0,26 %, tandis que l’indice français CAC 40 a perdu 0,66 % de sa valeur. En Italie, l’indice FTSE MIB a progressé de 1,33 %. L’indice allemand DAX a progressé de 0,42 %.
L’inflation dans la zone euro ralentit, mais les responsables de la BCE mettent en garde contre les taux d’intérêt :
Les prix à la consommation hors carburant et alimentation ont augmenté de 5,3 % par rapport à l’année précédente en mai, ce qui est inférieur à l’augmentation de 5,6 % enregistrée en avril et à l’estimation médiane de 5,5 % d’une enquête menée par Bloomberg auprès d’économistes.
L’inflation globale (incluant l’énergie et l’alimentation) a connu un ralentissement plus marqué, s’établissant à 6,1 % – son niveau le plus bas depuis plus d’un an – principalement en raison de la baisse des coûts de l’énergie.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a réaffirmé dans un discours que l’inflation était encore trop élevée et « qu’elle allait le rester trop longtemps ». Elle a ajouté : « C’est pourquoi nous avons relevé nos taux au rythme le plus rapide jamais enregistré, et nous avons clairement indiqué qu’il nous restait du chemin à parcourir pour ramener les taux d’intérêt à des niveaux suffisamment restrictifs ». Les minutes de la réunion de mai de la BCE ont montré que la plupart des décideurs politiques ont voté pour ralentir le rythme des augmentations de taux à un quart de point, mais ont indiqué qu’ils étaient prêts à resserrer davantage la politique monétaire.
La confiance dans la zone euro tombe à son plus bas niveau depuis six mois :
Une enquête de la Commission européenne a montré que le sentiment économique s’est affaibli plus que prévu, cet indicateur tombant à 96,5 en mai, son niveau le plus bas depuis novembre 2022. La stagnation de l’économie, l’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt ont pesé sur le moral des ménages. Le sentiment s’est détérioré chez les fabricants, les prestataires de services, les détaillants et les constructeurs. Toutefois, les consommateurs se sont montrés légèrement moins pessimistes, les ménages étant devenus plus positifs quant à leur situation financière.
Inflation – zone euro (mai) :
Les actions chinoises ont progressé après l’adoption par le Sénat américain d’une loi visant à suspendre le plafond de la dette, éliminant ainsi le risque d’un défaut de paiement déstabilisant des États-Unis et ravivant l’appétit des investisseurs pour le risque. L’indice de la bourse de Shanghai a gagné 0,55 %, tandis que l’indice CSI 300 a augmenté de 0,28 % en monnaie locale. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a progressé de 1,08 % après avoir atteint un plus bas de six mois en début de semaine, selon Reuters.
L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière chinoise est tombé à 48,8 en mai, un chiffre inférieur aux prévisions, contre 49,2 en avril, marquant le deuxième mois consécutif de contraction et la lecture la plus basse depuis décembre 2022. Une valeur supérieure à 50 représente une expansion par rapport au mois précédent. L’activité de production s’est contractée pour la première fois depuis janvier, entraînée par la baisse des nouvelles commandes et des exportations. L’indice PMI non manufacturier a également reculé, passant de 56,4 en avril à 54,5 en mai, un chiffre plus faible que prévu. Le secteur a continué à croître, mais à son rythme le plus lent depuis que la Chine a levé les restrictions liées à la pandémie en décembre. Par ailleurs, l’enquête privée Caixin/S&P Global sur l’activité manufacturière a augmenté de manière inattendue à 50,9 en mai, contre 49,5 en avril, la production et les nouvelles commandes ayant atteint leur niveau le plus élevé depuis près d’un an.
Selon le Bureau national des statistiques, les bénéfices industriels ont chuté de 20,6 % au cours des quatre premiers mois de l’année par rapport à la période de l’année précédente, ce qui est légèrement inférieur à la baisse de 21,4 % enregistrée au cours du premier trimestre, en raison de l’affaiblissement de la demande intérieure et extérieure.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
Nous venons d’apprendre que la compagnie InvestorCOM, spécialisée dans la transmission d’informations financières comme les aperçus de fonds, a été victime d’un incident de cybersécurité lié à GoAnywhere, un fournisseur technologique d’InvestorCOM.
InvestorCOM est un partenaire majeur dans l’industrie financière et nous avons eu la confirmation que les compagnies de fonds suivantes ont été touchées par cet incident : Mackenzie, Franklin Templeton et Invesco. Il est possible que d’autres compagnies s’ajoutent à la liste au courant des prochains jours.
Les informations dérobées sont votre nom, votre adresse, votre numéro de compte et votre numéro d’assurance social. Aucun détail des placements comme vos positions ou montants n’ont été dérobés. Les mesures de protections concernant vos comptes ont été renforcées et des vérifications supplémentaires seront faites lors des transactions.
Actuellement, aucune demande de rançon n’a été faite ni aucune mise en vente des données n’a été faite sur le Dark Web.
Il est important de noter que ni Peak ni les compagnies de fonds n’ont été directement victimes de l’incident de cybersécurité et que l’intégrité de leurs systèmes informatiques sont garantie.
Vous allez recevoir au courant des prochains jours une communication des compagnies de fonds touchées par l’incident de sécurité. Nous savons déjà que Mackenzie va vous offrir 2 ans de couverture via TransUnion ainsi qu’une assurance vol d’identité allant jusqu’à 1 000 000 $.
Nous vous invitons à communiquer avec nous si vous avez des questions supplémentaires.
Comme l’an passé, Vincent a décidé de participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km qui aura lieu le 10 septembre 2023.
Dans le but d’encourager les dons pour l’IUCPQ, nous nous engageons à égaler chaque don que vous ferez sur le profil de Vincent d’ici au 10 septembre 2023.
Si vous faites du vélo, nous vous encourageons à vous inscrire et à venir participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ, de nombreuses distances (50, 75 et 100km) sont disponibles.
Le mois d’avril aurait été marqué par les chiffres de l’inflation meilleurs qu’attendus au Canada (4%) et aux États-Unis (5%), laissant croire que les hausses de taux sont finies pour le Canada et que les États-Unis devraient en avoir une dernière en mai.
Les résultats des entreprises pour le 1er trimestre de l’année ont été en majorité égaux ou supérieurs aux attentes du marché et la bonne surprise est venue des banques américaines qui ont fait mieux malgré les turbulences du mois de mars.
Des gains dus à la technologie :
Les principaux indices boursiers américains ont trébuché mardi, mais se sont redressés plus tard dans la semaine pour afficher des gains hebdomadaires modestes d’environ 1 %. Les résultats généralement bons des plus grandes sociétés technologiques ont été à l’origine de la majeure partie de l’élan positif de la semaine.
Apple et Microsoft n’ont jamais eu autant d’influence sur le S&P 500 :
Les deux entreprises ayant les plus grandes capitalisations boursières au monde ont vu leur poids combiné dans l’indice de référence (S&P500) atteindre un niveau record de 14 % cette semaine (voir image ci-dessous), après que les bons résultats de Microsoft et d’autres entreprises ont alimenté un rallye dans les valeurs technologiques. Si l’on ajoute Alphabet Inc, Amazon.com Inc, Meta Platforms Inc et Nvidia Corp, près d’un quart (25%) de chaque dollar investi dans le S&P 500 est désormais réparti entre six sociétés seulement.
Un mois d’avril calme :
Les actions sont restées globalement stables tout au long du mois d’avril, ce qui a entraîné un net recul de l’indice qui mesure les attentes à court terme des investisseurs en matière de volatilité du marché. Le S&P 500 a progressé de 1,5 %, le Dow Jones de 2,5 % et le NASDAQ a enregistré un gain minime, tandis que l’indice de volatilité Cboe a terminé le mois d’avril à son niveau le plus bas depuis le 4 novembre 2021.
Nouvelle baisse de l’inflation :
À la veille d’une réunion de la Réserve fédérale américaine, un rapport publié vendredi a montré que l’indicateur préféré de la Fed pour suivre l’inflation a continué à se modérer. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle hors alimentation et énergie, la mesure préférée de la Fed pour l’inflation sous-jacente, a augmenté de 0,3 % en mars par rapport au mois précédent et de 4,6 % par rapport à l’année précédente, selon un rapport du département du commerce publié vendredi. La Fed vise un taux de 2 % sur la base d’une mesure plus large, mais considère l’indice de base comme un meilleur indicateur de la tendance.
Ralentissement du PIB :
La croissance économique américaine est restée positive au premier trimestre de cette année, mais elle a nettement ralenti par rapport au trimestre précédent et n’a pas atteint les prévisions de la plupart des économistes. Dans un contexte d’inflation toujours élevée, le PIB a progressé à un taux annualisé de 1,1 % au cours de la dernière période, contre 2,6 % au quatrième trimestre de l’année dernière.
Recul du pétrole :
Après avoir chuté de plus de 5 % la semaine précédente, le prix du pétrole brut américain a de nouveau reculé, tombant sous la barre des 77 dollars vendredi. Il s’agit d’une baisse par rapport au pic récent de plus de 83 dollars atteint le 12 avril.
Surprises en matière de bénéfices :
À mi-parcours de la saison des résultats, la proportion de sociétés du S&P 500 ayant dépassé les attentes des analystes en matière de bénéfices est légèrement plus élevée que d’habitude. Parmi les sociétés qui avaient publié leurs résultats du premier trimestre vendredi, 79 % ont dépassé les attentes en matière de bénéfice net, ce qui est supérieur à la moyenne quinquennale de 77 %, selon FactSet. Dans l’ensemble, les bénéfices devraient diminuer d’environ 3,7 % par rapport à l’année précédente.
L’indice composé S&P/TSX a clôturé en hausse de 0,5 % autour de 20 620 vendredi, prolongeant le net rebond de la session précédente avec le soutien des producteurs d’énergie qui pèsent lourd, alors que les investisseurs digèrent une série de nouvelles données économiques.
Les chiffres préliminaires ont montré que le PIB canadien s’est contracté en mars, soutenant les inquiétudes de la BoC concernant les vents contraires économiques et renforçant les attentes que la banque centrale s’abstienne de reprendre son cycle de resserrement.
Les producteurs de pétrole ont augmenté de 2,6 %, les prix du pétrole brut ayant rebondi pour réduire la baisse de cette semaine.
Par ailleurs, les valeurs sensibles aux politiques des secteurs technologique et financier ont augmenté de 0,2 % et 0,5 %, respectivement. L’indice de référence a terminé la semaine en baisse de 0,27 %, mettant fin à cinq semaines consécutives de gains, mais a ajouté 2,5 % ce mois-ci, son meilleur mois d’avril depuis 2020.
Les actions en Europe ont chuté alors que les craintes que les augmentations de taux d’intérêt ne fassent basculer l’économie dans la récession se sont intensifiées. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,50 %. Les principaux indices boursiers ont été mixtes, voire en baisse. L’indice français CAC 40 a chuté de 1,13 % et l’indice italien FTSE MIB a perdu 2,41 %. L’indice allemand DAX a progressé de 0,26%. L’indice britannique FTSE 100 a perdu 0,55%.
L’économie de la zone euro en croissance ; l’inflation demeure élevée :
L’économie de la zone euro a fait du surplace au cours du premier trimestre, avec une croissance inférieure aux prévisions, selon les données préliminaires. Le produit intérieur brut a augmenté de 0,1 %, un progrès par rapport au dernier trimestre de l’année dernière, où le PIB était resté stable. Les économistes interrogés par FactSet avaient prévu une croissance de 0,15 %. L’économie allemande a stagné, ce qui représente une amélioration par rapport à la contraction de 0,5 % enregistrée au cours du dernier trimestre de l’année dernière, mais est inférieur au taux de croissance de 0,2 % prévu par les économistes.
L’inflation annuelle en Allemagne, ajustée pour la comparaison avec d’autres pays de l’Union européenne (UE), a ralenti à 7,6 % en avril, contre 7,8 % en mars, les augmentations des prix de l’énergie s’étant atténuées. En France, les prix à la consommation ont augmenté de 6,9 %, soit une accélération par rapport à la hausse de 6,7 % enregistrée en mars. En Espagne, le taux d’inflation global s’est établi à 3,8 %, contre 3,1 % le mois précédent.
Les marchés boursiers japonais ont progressé au cours de la semaine, l’indice Nikkei 225 augmentant de 1,02 % et l’indice TOPIX de 1,10 %. Les marchés ont été soutenus par une BoJ (Bank of Japan) ‘’dovish’’, qui a signalé un engagement continu à sa position ultra accommodante en laissant la politique monétaire, y compris son cadre de contrôle de la courbe de rendement, inchangée.
La BoJ poursuit la continuité de sa politique sous la direction du nouveau gouverneur Kazuo Ueda, et annonce une révision :
La réunion de la BoJ des 27 et 28 avril, la première sous la direction du nouveau gouverneur Kazuo Ueda, s’est inscrite dans la continuité. La banque centrale a maintenu son taux d’intérêt directeur à court terme à -0,1 % et a laissé inchangé son cadre de contrôle de la courbe des taux, en vertu duquel les taux des JGB à 10 ans sont autorisés à fluctuer dans une fourchette d’environ plus et moins 0,5 % par rapport au niveau cible de zéro pour cent.
Toutefois, compte tenu des difficultés rencontrées pour atteindre son objectif de stabilité des prix au cours des 25 dernières années, la BoJ a annoncé qu’elle procéderait à un vaste réexamen de sa politique monétaire, dans un délai prévu d’environ un an et demi. M. Ueda a souligné qu’il était possible de modifier la politique monétaire pendant la durée du réexamen. Dans sa déclaration, la BoJ a supprimé les indications sur les taux d’intérêt et la mention de la nécessité de suivre de près l’impact du COVID, tout en réitérant son engagement à assouplir la politique monétaire.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
Depuis le 1er avril 2023, Peak nous autorise à distribuer des fonds alternatifs à la suite de la réussite d’une formation spécifique. Véronique et Vincent ont réussi leur formation, nous permettant à présent de vous en parler.
Les fonds alternatifs reprennent les bases d’un fond commun de placements en ajoutant trois éléments supplémentaires
Stratégies alternatives
Investissent dans des titres cotés en bourse en recourant à des approches avancées telles que l’effet de levier et la vente à découvert qui peuvent fournir des rendements attendus non corrélés aux autres investissements traditionnels en actions ou en obligations.
Actifs alternatifs
Pour acquérir une exposition aux infrastructures, à l’immobilier, aux matières premières, aux devises et à d’autres catégories d’actifs non traditionnels qui peuvent offrir des avantages de diversification en fournissant des rendements différents de ceux des actions et des obligations traditionnelles.
Marchés privés
Un vaste univers de catégories d’actifs non publics, principalement sous-catégorisés en crédit privé, capital-investissement, infrastructures et immobilier, conçus pour offrir des sources différenciées de résultats d’investissement.
Les fonds alternatifs sont un outil supplémentaire pour vous aider à atteindre vos objectifs financiers si votre tolérance au risque permet leur utilisation. N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez avoir plus de détails sur les fonds alternatifs et leur utilisation.
Le gouvernement fédéral a confirmé le lancement officiel du CELIAPP en date du 1er avril dans leur dernier budget. Le gouvernement en a aussi profité pour ajuster certaines règles concernant l’admissibilité au programme.
Il n’est à présent plus possible pour un conjoint ou conjointe d’ouvrir un CELIAPP même s’il n’est pas propriétaire de la résidence de son conjoint.
Il n’est pas possible d’utiliser le CELIAPP pour faire l’achat d’une résidence secondaire même si vous êtes en location pour votre résidence principale. Il faudra prouver que votre futur achat sera votre résidence principale pour avoir le droit de profiter du CELIAPP.
Cette chronique de Marie-Eve Fournier sur La Presse résume bien les principaux points concernant le CELIAPP.
Finalement, bien que le CELIAPP soit officiellement lancé, il n’est pas encore possible d’en ouvrir. Les compagnies de fonds sont toujours dans l’attente de leur approbation finale par le gouvernement fédéral. D’après les informations que nous avons obtenues, nous pensons pouvoir ouvrir les premiers comptes en mai ou juin si tout va bien.
Pour souligner le lancement du CELIAPP à partir du 1er avril, Fidelity vous offre la chance de gagner 8 000$ pouvant servir à maximiser votre cotisation 2023.
Vous avez jusqu’au 24 avril 2023 pour participer au concours via le lien suivant.
Bonne chance!
Le mois de mars aura été fortement volatile avec une actualité très occupée pour les banques. La faillite de la SVB aux États-Unis ainsi que la fusion forcée de la banque UBS et le Crédit Suisse a fait les manchettes pour un impact finalement très limité grâce à l’intervention rapide des banques centrales pour éviter une crise financière. Preuve que les problèmes bancaires ont été vite maitrisés, la FED ainsi que la BCE ont haussé les taux d’intérêt durant le mois de mars.
L’absence de mauvaises nouvelles concernant le secteur bancaire a vraiment redonné confiance aux marchés durant la dernière semaine du mois. Les actions se sont redressées, d’éventuelles baisses de taux par la Fed se reflétant dans les cours, ce qui a fait grimper les rendements obligataires par rapport aux niveaux de vendredi dernier. Par ailleurs, les marchés semblaient s’être apaisés. Les indices mesurant la volatilité des obligations et des actions ont remonté.
En Europe, l’inflation est redescendue de ses sommets, ce qui suscite l’espoir que la BCE soit tenue de réduire ses mesures de resserrement monétaire. Un indicateur de base des pressions inflationnistes pour la Fed a aussi affiché des résultats inférieurs aux attentes durant la semaine. Le déflateur de base des dépenses de consommation porte à croire que les hausses de taux précédentes récoltent les fruits escomptés. Au Canada, l’économie a bien commencé l’année, à la lumière de son PIB plus élevé que celui prévu en janvier.
Après plusieurs semaines mouvementées sur les marchés obligataires, l’activité semble s’être calmée la semaine dernière. Les rendements sont demeurés relativement stables aux États-Unis et au Canada, profitant de l’apaisement des craintes concernant la crise des banques régionales aux États-Unis.
L’attention s’est plutôt tournée de nouveau vers les efforts des banques centrales pour contenir l’inflation. En effet, on croit de plus en plus, au fur et à mesure que l’année avance, qu’un atterrissage en douceur de part et d’autre des frontières est de moins en moins probable.
À l’aube d’un nouveau mois et d’un nouveau trimestre, les marchés et les décideurs politiques pourront réfléchir aux nouvelles données sur l’emploi qui seront publiées la semaine prochaine. Dans l’intervalle, les titres de crédit ont poursuivi leur remontée depuis la raclée subie pendant la majeure partie du mois de mars. L’écart des obligations à haut rendement s’est resserré de 25 pdb et celui des obligations de catégorie investissement, d’environ 10 pdb.
Si les craintes croissantes d’une récession venaient à se concrétiser, nous croyons que cela poserait problème aux deux catégories obligataires au fil de l’année, et ce, même si leurs niveaux se situent bien au-dessus de leurs creux précédents.
Le budget fédéral canadien annoncé cette semaine était le deuxième budget consécutif à proposer des hausses d’imposition dans le secteur financier. Les banques canadiennes ont réalisé de très bons rendements tout au long de la pandémie, en affichant des pertes de valeur historiquement basses, principalement en raison des fortes mesures d’incitation à la consommation proposées par les gouvernements.
Ce sont de bonnes nouvelles pour les investisseurs, mais le gouvernement connait bien ce phénomène et demande maintenant aux banques de payer plus d’impôts à l‘avenir. Le budget de l’an dernier comprenait l’ajout d’une surtaxe et du dividende pour la relance au Canada, tandis que le budget de cette semaine retire un traitement fiscal favorable au revenu de dividendes.
En tout, les répercussions fiscales annuelles sur notre secteur financier s’élèveront à plus de 2 G$ pour les prochaines années, selon la Banque Scotia. Les nouvelles mesures d’imposition nuiront à la confiance des investisseurs et terniront légèrement les excellentes mesures de rentabilité qui font la réputation de nos banques.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s, IAGP.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteur, mais ne sont pas garanties.
Lorsque nous parlons d’assurance, nous avons tendance à prioriser l’assurance vie et l’assurance invalidité et d’oublier l’assurance maladies graves.
Il faut se rappeler que l’assurance maladies graves vous permet d’avoir un montant d’argent non imposable en cas de détection d’une maladie grave. Cet argent va vous permettre de compenser une perte de revenus pour vous ou encore votre conjoint s’il doit devenir un aidant naturel ou si vous avez des grosses dépenses médicales non couvertes.
Si en cas de maladie grave, vous deviez faire un retrait de 100 000$ net de vos REER, c’est la somme de 215 193$ brut qu’il faudra retirer.
Pour rattraper votre retard après un tel retrait, il vous faudra faire le choix suivant :
Si cette situation vous préoccupe, nous vous invitons à nous contacter. Nous avons des outils pour vous aider à déterminer le montant de protection nécessaire en cas de maladies graves.
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Bonne chance!
Le mois de février aura été l’inverse du mois de janvier pour les marchés nord-américains. Les chiffres d’emplois, meilleurs que prévus ainsi qu’une inflation qui ralentit moins vite que prévue ont fait chuter les marchés.
Le marché s’attend à voir des hausses de taux en mars et en avril aux États-Unis et en avril au Canada, de 0.25% à chaque fois. La prévision long terme pour les États-Unis mise toujours pour un taux entre 5% et 5.50%.
Les marchés ont offert un bel exemple d’écoute sélective la semaine passée. Après avoir été avertis à plusieurs reprises par les intervenants de la Fed que l’inflation persistante nécessiterait de maintenir des taux plus élevés pendant plus longtemps, le message retenu par les investisseurs a été l’ouverture exprimée jeudi par Ralphael Bostic, représentant de la Réserve fédérale d’Atlanta, face à une pause potentielle cet été. Ce message a rassuré les marchés et alimenté l’appétit pour les obligations et les actifs risqués. Plus tôt dans la semaine, l’impact des données économiques décentes en Chine a été neutralisé par des données d’ISM plutôt décevantes aux États-Unis et par la vigueur persistante des prix payés.
Après avoir été soumises à rude épreuve au cours des dernières semaines en raison de l’inflation persistante et du discours des autorités monétaires sur la nécessité de maintenir les taux élevés pendant plus longtemps, les bons du Trésor américains à 10 ans ont finalement franchi la barre des 4 %. Malgré l’ouverture exprimée par M. Bostic face à une pause du resserrement monétaire cet été, laquelle a légèrement freiné la hausse des rendements à la clôture des marchés et maintenu les taux à 10 ans autour de 4 %, le taux terminal se rapproche de 5,5 %. Les rendements obligataires ont aussi augmenté légèrement au Canada, mais les investisseurs sont surtout préoccupés par la prochaine réunion de la Banque du Canada. Du côté des titres de crédit, les niveaux ont légèrement baissé, mais la dynamique favorable s’est certainement essoufflée, comme l’indiquent les données sur les sorties de fonds.
La saison des résultats aux États-Unis étant presque terminée, l’attention se tourne maintenant du côté des entreprises canadiennes, notamment les banques, qui publiaient leurs résultats cette semaine. Dans l’ensemble, les résultats ont été légèrement supérieurs aux attentes grâce aux opérations sur les marchés des capitaux. La croissance des prêts et les marges d’intérêt nettes sont restées fortes, mais nous commençons à observer une détérioration du taux de variation de ces paramètres. Bien que la qualité du crédit continue de se normaliser, les provisions pour pertes sur prêts restent inférieures à la moyenne de long terme. Dans le contexte de ralentissement de la croissance et de normalisation de l’environnement de crédit, la gestion de la base des coûts reste une priorité pour les différentes équipes de direction.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s, IAGP.
Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.
En cette période de cotisation REER, nous trouvions intéressant de vous partager quelques stratégies pour optimiser vos cotisations REER et faire travailler deux fois votre argent.
La question revient régulièrement entre savoir si vous devez cotiser à votre REER ou à votre CELI. L’avantage du REER est d’avoir un retour d’impôt plus haut aujourd’hui que le montant d’impôt que vous devrez payer une fois à la retraite.
Vu les tables d’impôts, si votre niveau d’imposition le plus haut est de 27.53%, soit un revenu brut de 45 000$ ou moins, nous vous conseillons de cotiser à votre CELI.
Entre 45 000$ et 51 000$, selon votre situation familiale, le REER peut être intéressant pour faire diminuer votre revenu familial et augmenter vos subventions pour les enfants. Si vous n’avez pas d’enfant, nous continuons à privilégier le CELI.
Pour un revenu brut de 51 000$ et plus, nous conseillons le REER car le retour d’impôts de 37.12% est très intéressant et une fois à la retraite, vous devriez avoir un taux d’imposition inférieur, rendant le REER très rentable. Si vous êtes un fonctionnaire et que vous bénéficierez d’un fond de pension, cela peut amener une réflexion différente et nous faire prioriser le CELI.
Vous pouvez valider votre niveau d’imposition sur le PlaniGuide de Raymond Chabot Grant Thornton.
Pour illustrer nos propos pour faire travailler deux fois votre argent, nous prendrons les données suivantes :
La première technique consiste à cotiser son retour d’impôt dans son CELI pour être capable d’avoir de l’argent libre d’impôt à la retraite ou en cas d’imprévu dans la vie de tous les jours.
Si vous commencez cette stratégie à l’âge de 25 ans et que vous avez un rendement moyen de 4%, vous aurez à 65 ans la somme de 201 704$ dans votre CELI et la somme de 533 508$ dans votre REER.
La deuxième technique, si vous avez des enfants, consiste à cotiser son retour d’impôt dans le Régime Épargne Étude Enregistré (REEE) pour assurer le financement des études de vos enfants.
Si vous commencez cette stratégie dès la naissance de votre enfant jusqu’à ses 17 ans, vous aurez accumulé dans le REEE la somme de 64 756$ en ayant investi seulement 34 697$.
Au Canada, le coût moyen de 5 années d’études post-secondaires est de 54 347$. Vous serez don
Le début de l’année est à l’opposé du mois de décembre avec un fort rebond des marchés. La fin de la politique COVID-Zero en Chine a permis de stimuler les marchés asiatiques avec l’espoir d’un retour à la normale d’ici le printemps.
En Amérique du Nord et en Europe, les annonces plus conciliantes des banques centrales ont entrainé de l’optimisme sur les marchés. Le Canada et les États-Unis ont monté leur taux directeur de seulement 0.25% et les chiffres de l’inflation continuent de baisser de mois en mois. L’Europe a fait une hausse de taux de 0.5% et a annoncé une prochaine hausse en mars. Après la hausse de mars, se sera la fin des hausses de taux automatiques en Europe.
Au plus fort de la saison des résultats trimestriels, le NASDAQ a enregistré sa cinquième hausse hebdomadaire consécutive, grâce aux bons résultats de certaines valeurs technologiques. Le S&P 500 a enregistré un gain plus modeste ; le Dow Jones a légèrement baissé.
Un mois de janvier solide :
Pour la première fois en quatre ans, le S&P 500 a affiché un résultat positif en janvier, l’indice ayant enregistré un gain de 6,2 % pour le mois.
Dans l’ensemble du S&P 500, les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services de communication ont été les plus performants, avec des hausses respectives de 15 % et 14 % ; les services publics et les soins de santé ont été les plus faibles, avec une baisse d’environ 2 % dans les deux cas.
Des emplois en abondance :
Le rapport mensuel sur l’emploi publié vendredi a largement dépassé les attentes des économistes, puisque l’économie a créé 517 000 emplois en janvier – le plus grand nombre depuis juillet dernier – et que les estimations initiales des gains d’emplois pour novembre et décembre ont été révisées à la hausse de 71 000 au total. Le taux de chômage est tombé à 3,4 %, le plus bas depuis 1969.
La croissance des salaires a continué de ralentir, malgré la forte progression de l’emploi. Le salaire horaire moyen a augmenté de 4,4 % en janvier par rapport à l’année précédente, en baisse par rapport au taux révisé de 4,8 % enregistré en décembre. D’autre part, la semaine de travail moyenne a augmenté à 34,7 heures, soit le niveau le plus élevé depuis mars.
Ce surprenant rapport sur l’emploi s’est traduit par une augmentation de 1,5 % d’une indicateur qui comprend la masse salariale, les heures travaillées et les gains horaires. Il s’agit de la plus forte progression mensuelle depuis 2020, ce qui laisse entrevoir un pouvoir d’achat suffisant pour les travailleurs américains à l’avenir.
Volatilité des obligations :
Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a peu changé dans l’ensemble de la semaine, à environ 3,53 %, mais ce résultat plat n’est pas révélateur de sa volatilité. Jeudi, le rendement est tombé à 3,33 %, son niveau le plus bas depuis environ cinq mois. Il a fortement rebondi après la publication, vendredi, de chiffres mensuels sur l’emploi meilleurs que prévu. Par ailleurs, les probabilités que le taux directeur américain atteigne 5,25-5,50% est passé de 2,8% (il y a une semaine) à 20,2% à la suite de l’excellent rapport sur l’emploi publié vendredi.
Politique monétaire américaine :
Comme prévu, la Réserve fédérale américaine a augmenté son taux de référence d’un quart de point de pourcentage (0,25%), soit moins que la hausse d’un demi-point approuvée en novembre, tout en reconnaissant que l’inflation a récemment diminué. Toutefois, M. Powell a également noté que les gains du salaire horaire moyen restaient « assez élevés » et que « le processus de désinflation » était « à un stade précoce » et se concentrait sur les prix des biens en raison de la guérison des chaînes d’approvisionnement. Néanmoins, les principaux indices ont bondi, les investisseurs semblant interpréter le ton général de ses remarques comme plus ‘’dovish’’ que prévu.
L’activité du secteur des services rebondi en janvier :
L’autre surprise de vendredi a été le bond de l’activité du secteur des services en janvier. En effet, l’Institute for Supply Management a annoncé que son indice de l’activité non manufacturière est passé de 49,2 à 55,2 en décembre, inversant ainsi la quasi-totalité de sa chute brutale de décembre et le replaçant largement en territoire d’expansion (le niveau de 50 sépare la contraction de l’expansion).
De plus, l’indice des nouvelles commandes a progressé en janvier après s’être contracté en décembre, pour la première fois depuis mai 2020 ; le chiffre de 60,4 % est supérieur de 15,2 points de pourcentage à celui de 45,2 % enregistré en décembre.
Bien que réponses varient selon les secteurs et les entreprises, la majorité des panélistes ont indiqué que les affaires se dirigeaient dans une direction positive.
Les bénéfices mitigés :
À mi-chemin de la saison des résultats, la proportion de sociétés du S&P 500 qui ont dépassé les attentes des analystes en matière de bénéfices est restée légèrement inférieure à la normale. Environ 70 % d’entre elles avaient dépassé les attentes en matière de revenu net à la date de vendredi, ce qui est inférieur à la moyenne sur cinq ans de 77 %, selon FactSet. Dans l’ensemble, les bénéfices devraient baisser d’environ 5 % par rapport à l’année dernière.
L’indice composite S&P/TSX a clôturé en légère hausse au niveau de 20 750 vendredi, suivi par le rapport sur l’emploi plus fort que prévu aux États-Unis, qui a suscité des attentes quant à la hausse des coûts d’emprunt par la Fed. L’indice boursier de référence au Canada a terminé en hausse de 0,3 % et a enregistré son cinquième gain hebdomadaire consécutif.
Le secteur de l’énergie a ajouté 1 % en raison d’une hausse des prix du pétrole. En outre, contrairement au Nasdaq américain, qui est très axé sur la technologie, le secteur canadien de la technologie a augmenté de 0,7 %, grâce aux gains d’OpenText, après les résultats positifs de l’entreprise de logiciels de gestion de l’information. En revanche, le secteur des matériaux, qui comprend les sociétés minières de métaux précieux et de base, a reculé de 2 % en raison de la chute des prix des métaux précieux. Parmi les valeurs individuelles, Methanex a progressé de 7,4 % après avoir publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu, tandis que Canada Goose a gagné 14,3 % après avoir perdu plus de 28 % lors de la séance précédente.
Activité manufacturière au Canada – janvier 2023 :
L’indice PMI manufacturier S&P Global Canada a atteint 51 en janvier 2022, contre 49,2 le mois précédent. Après cinq mois en dessous de la normale, le secteur manufacturier a renoué avec la croissance, soutenu par des gains tant au niveau de la production que des nouvelles commandes. De plus, les entreprises ont embauché des travailleurs supplémentaires au rythme le plus rapide depuis juillet dernier. Dans le même temps, les prix des intrants ont augmenté à leur rythme le plus lent depuis près de deux ans et demi, tandis que les charges de production ont également progressé à l’un des taux les plus faibles de ces deux dernières années. Enfin, la confiance des entreprises dans l’avenir est restée positive, mais a atteint son plus bas niveau depuis trois mois.
Les actions en Europe ont progressé grâce à l’espoir que les banques centrales pourraient approcher de la fin de la phase la plus restrictive de ce cycle de resserrement monétaire. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 1,23 %. Les principaux indices boursiers ont également progressé. L’indice DAX allemand a progressé de 2,15 %, l’indice CAC 40 français de 1,93 % et l’indice FTSE MIB italien de 1,95 %. L’indice britannique FTSE 100 a progressé de 1,76 %, en partie grâce à la dépréciation de la livre par rapport au dollar américain après que la Banque d’Angleterre (BoE) a laissé entendre que les taux d’intérêt pourraient culminer à un niveau plus bas que prévu par le marché.
L’inflation ralentit plus que prévu ; l’économie connaît une croissance inattendue :
Les dernières données montrent que le taux d’inflation global dans la zone euro a ralenti plus que prévu en janvier pour atteindre un taux annuel de 8,5 %, contre 9,2 % le mois précédent. Mais l’inflation sous-jacente (inflation de base) – qui exclut les variations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie – est restée à un niveau record de 5,2 %. L’économie de la zone euro a connu une croissance inattendue de 0,1 % au cours des trois derniers mois de 2022.
La BCE annonce une nouvelle hausse des taux en mars :
La BCE a relevé ses taux d’intérêt directeurs d’un demi-point de pourcentage, portant le taux à 2,5 %. La banque centrale prévoit de relever ses taux du même montant en mars en raison des pressions inflationnistes sous-jacentes. La BCE a ajouté qu’elle « évaluera ensuite la trajectoire ultérieure de sa politique monétaire », « les décisions futures continuant à dépendre des données et suivant une approche réunion par réunion ».
La BCE a commencé à augmenter ses taux plus tard :
Les actions chinoises ont chuté au cours de la première semaine complète d’échanges après les vacances du Nouvel An lunaire, les investisseurs ayant empoché les gains de la récente reprise et étant devenus prudents quant à la force de la reprise du pays.
L’indice composite de Shanghai a reculé de 0,04 % et l’indice CSI 300 a glissé de 0,95 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a reculé de 4,5 %, sa plus forte baisse hebdomadaire depuis la fin du mois d’octobre.
Indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière (PMI) :
Sur le plan économique, l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière chinoise a augmenté à 50,1 en janvier, contre 47,0 en décembre. Cela a marqué un retour à la croissance pour la première fois depuis septembre, l’activité intérieure s’étant améliorée après que Pékin a abandonné ses restrictions concernant le coronavirus à la fin de l’année.
L’indice PMI non manufacturier (portion des services) est passé de 41,6 à 54,4, chiffre meilleur que prévu, atteignant ainsi sa valeur la plus élevée depuis juin.
Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s.
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